Chacun à leur manière, Nicolas Hulot, Frédéric Lenoir, Pierre Rabhi, Aurélien Barreau, Mike Horn, Greta Thunberg, Benki Piyako … nous ont invité à changer nos manières de FAIRE et aussi d’ETRE afin de préserver l’environnement dont nous faisons partie intégrante.
Pris dans nos vies trépidantes et abasourdis par le vacarme incessant de nos mental surchauffés, nous n’avons pas bien entendu leurs cris du cœur ! Ils voulaient « juste » que nous amorcions un changement de cap afin d’éviter de fracasser violent le navire de l’humanité sur les rochers de notre léthargie. « Ohé du navire, y’a quelqu’un ? »
A la surprise générale, c’est un minuscule roi qui a stoppé la machine net !! Sa majesté covid, 19ème du nom, porteur de la couronne virale. Petit par sa taille, mais grand sont ses pouvoirs !
« Ainsi serez-vous toutes et tous, femmes et hommes, riches et pauvres plongé·e·s dans un ralentissement général ! » Abolissant par la même occasion la notion de rang et de classe sociale, mettant tout le monde sur le même pied d’égalité. « A genoux, à genouxxXX ! » semble t’il ordonner.
La décroissance tant appelée dans différents milieux, a été remplacée par un « Global Grounding » soudain qui nous force à nous relier à notre réalité terrestre ! Qui avait prévu tous ces changements ainsi que la rupture fracassante de nos habitudes les plus élémentaires que nous rencontrons actuellement ?
Les changements sont pourtant le lot de notre humanité depuis la nuit des temps. Indispensables changements qui, par effet d’adaptations successives nous ont permis d’évoluer jour après jour au lieu de disparaitre.
Changements qui se font dans la douceur (voir dans la joie) lorsqu’ils sont anticipés et accompagnés ou dans la difficulté (et la souffrance) lorsqu’ils sont repoussés au lendemain selon le fameux principe du mañana, mañana. «Shuttt, laissez-moi dormir !! »
Mais que faire maintenant après cette première étape de confinement ? Continuer à voguer avec foi et confiance vers les rivages inconnus de demain, ou bien rebrousser chemin et revenir aux rivages connus de naguère ? Rester à moitié endormi, assoupi par le chant des sirènes de l’oubli, ou s’éveiller à la réalité ignorée ? « Heuuu … je ne sais pas à quel saint me vouer ! »
Au mental et à son cortège d’habitudes rassurantes, à son lot de peurs (de ce qu’il ne connait pas), en écoutant celui qui voudrait jouer la carte rassurante de l’archi-connu (supposé plus facile) quitte à passer à côté des trésors du nouveau monde ? Prompt à distiller en boucle sa berceuse hypnotique, fruit de son alter ego, lui plait par-dessus tout. « Ai confiannnnccCCCEEEE !!! » Emprunter des chemins neuronaux habituels tels des somnambules pris dans leurs habitudes est une option tentante car facile. Est-elle souhaitable et bénéfique sur le court, le moyen et long terme ?
Ou bien à mon centre émotionnel (Ndlr : le cœur) qui n’attend que de s’aventurer avec joie et légèreté vers des contrées nouvelles, de partir en quête d’expériences inédites pour aller de découvertes en renouveaux. « Enfin, un peu d’air frais !! » cri-il en son for intérieur, lui qui souvent souffre d’être étouffé et confiné ?
Alors … cette seconde vague de changements qui s’offre à nous avec le proche des-confinements, accompagnera-t-elle l’aube de mondes nouveaux ? Permettra t’elle au mot « humanité » de reprendre toute la noblesse de son titre ? Toute ces récentes expériences, souvent inattendues parfois inouïes, vont-elles continuer de soutenir la croissance des jeunes pousses de créativités débordantes et d’innovations généreuses apparues depuis mi-mars ?
Ces graines de joie chantées et partagées par brassées entières de balcon en balcon, vont-elles continuer de fleurir nos quotidiens ? Tous ces remerciements, ces élans de solidarité et de gratitudes à l’aire du « sans contact », vont-ils s’imprimer dans la matière au point de devenir monnaie courante ? Continueront-ils de s’étendre au-delà des premières lignes du corps médical et embrasser les autres métiers tout aussi indispensables au bien vivre ensemble ?
Tous ces cœurs vibrants vu aux balcons à foison, parfois intimidés, d’autres fois rayonnants et brillants comme des soleils radieux, vont-ils profiter des énergies du printemps précoce pour continuer leur éveil et fleurir de mille feux ?
Les instants pour soi, ces précieux temps de déconnexion · de recentrage · de méditation pour prendre soin de ses émotions et de son besoin d’énergie(s) soutenante(s) ; le retour au corps via la pratique régulière d’une activité physique retrouvée vont t’elles s’engrammer dans les cellules au point de devenir des nouvelles et saines habitudes quotidiennes ?
Oui, ce choix, est notre choix individuel ! Chacun·e, inséparable maillon de cette longue chaine ADN du vivant, fil conducteur de notre humanité multi-millénaire, porte en son cœur le germe de ce choix conscient. C’est notre liberté individuelle et aussi notre responsabilité d’en faire bon usage.
C’est vrai ! « Sortir de sa tête » et revenir dans son corps pour se (re)connecter à ses émotions est parfois plus difficile qu’il n’y parait ! La chape séculaire de conditionnement nous a longtemps appris à étouffer ces signaux du corps qui seraient soit disant pas aussi noble que les fruits du mental comme le prétend Descartes « Cogito ergo sum ». Le vieux dogme dualiste prôné par René Descartes, ne serait-il pas une des causes de nos dérives, bref « L’erreur de Descartes » ?
Un coup de pouce extérieur est parfois nécessaire pour casser une dynamique délétère répétitive archi-connue. Alors c’est avec un immense plaisir et toute ma palette d’outils inédits en poche, que je vous accompagne dans cette aventure magique vers le retour au cœur de l’être humain .. si vous en sentez l'appel.
Christophe Ferrari
Révélateur de Talents